Quand vient l’été j’aime beaucoup porter des robes longues, aérées, qui permettent de s’assoir facilement dans un parc pour profiter du soleil et des amis. Je vous ai déjà parlé du patron de la robe longue Reeta de Named pour une occasion très spéciale. Mais cette fois, c’est au tour de la robe #112 de Burda.
La patron de cette robe longue issue du Burda de mai 2016 est passée un peu inaperçue à l’époque où j’avais acheté le magazine. Pourtant, elle possède de nombreuses qualités qui auraient mérité que je me penche plus tôt sur son cas :
- Sa structure simple : elle se compose d’un devant, d’un dos et de poches sur les côtés. Le reste – galon et finitions – est constitué de bandes de biais.
- Son volume : c’est une robe facile à vivre et féminine.
- De jolis détails : un galon tressé souligne l’encolure devant et continue dans le dos pour former les bretelles. Ces dernières se rejoignent dans une coulisse (ou « minitunnel », c’est le terme utilisé dans les explications), formant une jolie finition dans le dos.
Une autre version (patron Burda – modèle #113 05/2016) existe mais sans le galon tressé. J’ai choisi de conserver ce galon tressé : c’est ce qui fait l’intérêt du modèle, surtout dans un tissu uni, et cela m’a permis d’apprendre une nouvelle technique de couture.
5 conseils pour réaliser le patron de robe longue Burda #112 05/2016
Conseil 1 : Couper les pièces du patron de la robe en entier (à plat) et non au pli
Pour cette robe, j’ai choisi un polyester peau de pêche, léger, souple, très agréable sur la peau et opaque. C’est un tissu de mon stock dont j’ai oublié la provenance. Si comme moi, vous choisissez une matière fluide, je vous conseille de couper les pièces de votre patron en entier et non au pli pour éviter un épinglage fastidieux des deux épaisseurs.
Il existe aussi l’option papier de soie ou durcisseur de tissu. Cette dernière option regroupe les produits de type « vaporisateur d’amidon », « stabilisateur » ou « fabulon ». Je ne les ai jamais essayés, mais il paraît que c’est très efficace. D’ailleurs, si vous avez des retours sur leur utilisation, n’hésitez pas à les partager en commentaires !
Conseil 2 : Respecter le métrage pour les « tubes » constituant la tresse de la robe
Trois tubes composent la tresse. Il est préférable de respecter le métrage conseillé, quitte à ce qu’elle soit trop longue. En effet, cela peut paraître évident, mais des « tubes » d’un mètre représentent une longueur moindre une fois tressés ensemble !
Conseil 3: Tester la longueur des bretelles
En gardant une longueur suffisante pour les bretelles, vous pourrez tester sur vous-même la longueur adéquate. Cet essayage préalable est indispensable puisqu’il n’est pas mentionné dans les instructions la longueur finale de la tresse. Pour ma part, j’ai choisi une longueur de bretelles de façon à avoir une robe moins décolleté que le modèle présenté. Pour cela :
- Passer tout d’abord la robe au mannequin.
- Placer la robe selon le décolleté souhaité en vérifiant que le devant et le dos se placent bien. Epingler la robe au mannequin pour la maintenir.
- Epingler ensuite la tresse sur la robe. Prenez garde à ce qu’elles ne vous piquent pas pendant l’essayage.
- Essayer et ajuster si besoin !
Une fois la bonne longueur trouvée, marquer le milieu, le démarrage de la bretelle devant et son arrivée dans le dos. Cela permettra d’harmoniser les deux longueurs côté gauche et droite et de corriger les écarts éventuels provenant de l’épinglage.
Conseil 4 : Veiller à ce que le galon soit un peu plus large que le biais
Cette précaution permet de s’assurer que la couture du biais reste bien cachée sous le galon. Sur ma robe, par endroit, cette dernière est visible sous le galon. Rien de dramatique, mais cette remarque pourra peut-être intéresser les lectrices les plus pointilleuses !
Pour précision, j’ai terminé l’encolure devant, les emmanchures et l’encolure dos avec un biais. Ainsi, au niveau de l’encolure devant, le galon est appliqué par-dessus le biais.
Conseil 5 : Vérifier la longueur de la robe
J’ai tardé à réaliser la robe et l’ai laissée sur le mannequin pendant plusieurs semaines. Le devant et le dos, bien que coupés dans le droit-fil, se sont détendus dans des proportions différentes. Si vous réalisez la robe dans une matière fluide, il faudra sans doute vérifier que la longueur de la robe soit identique partout. Enfin, pour la finition de l’ourlet, j’ai fait un ourlet mouchoir.
Comment taillent les patrons Burda ?
C’est le premier patron Burda que je partage avec vous aujourd’hui. Après des expériences passées pas toujours concluantes, j’avais décrété que « les patrons de robe, pantalon et tops Burda étaient trop grands ». Je pensais qu’ils n’étaient pas faits pour moi et qu’il y avait des problèmes de taille, bien que je suivais scrupuleusement le tableau des mesures.
Mais cette fois-ci, sans toile et sans modification majeure, la robe Burda est à ma taille (d’accord, il s’agit d’une robe si ample qu’elle ne nécessite aucun ajustement particulier, mais quand même !). Le seul changement que j’ai fait a été de rallonger la robe.
Voilà comment une petite couture peut offrir de nouvelles perspectives et donner envie de coudre d’autres modèles Burda !
Et vous ? Quel est votre patron de robe longue préféré ?
Utilisez-vous des produits pour
stabiliser vos tissus fluides ?
Quels sont vos retours ?
&
Quelle est votre expérience des patrons Burda ?
Merci pour votre passage ici et à très bientôt !
♥
Coucou ! Je ne me souvenais plus de l’option galon… Cela change tout et cela me donne envie de recommencer ce haut ! L’ensemble est très élégant. Félicitations à ton mari 😉 pour les photos !
Merci Mademoiselle Bli ! Oui, ce galon a pimenté la réalisation de la robe. Ce n’est pas difficile, mais j’ai apprécié apprendre une nouvelle technique ! Et merci pour les photos 😉 je lui transmettrai le message !
Vraiment très joli cette robe. Et très efficace ! Merci pour Les infos, que je note pour l’année prochaine peut être. Je n’arrive pas à me décider sur le prochain modèle à coudre… j’ai envie de reprendre tous mes Burda et les éplucher pour retrouver des petites, comme toi. Je vais tenter une chemise je crois bien… Bref, les Bubu méritent qu’on s’y attarde (surtout quand on a un petit niveau en couture qui permet de s’affranchir des explications) ça certains modèles sont vraiment canons. Bref a quand la suite?!
Ouiiiii je suis d’accord avec toi ! Je trouve qu’il y a souvent des détails qui valent vraiment le détour. Effectivement, les explications, il ne vaut mieux pas y compter, quoique les modèles expliqués sont bien faits ! Bonne couture à toi si tu as déjà trouvé !
[…] lire l’article sur la Robe Burda n°112 de mai 2016, c’est ici […]
[…] Fibre Mood !En effet, je suis parfois un peu frileuse avec les magazines, comme je le décrivais dans cet article. J’ai l’impression que les modèles peuvent être assez inégaux en terme de taille (par […]
Je suis abonnée aux magazine Burda et j’utilise très fréquemment leurs patrons. Côté explications, ce n’est pas génial, en effet, mais ils ont de beaux modèles, qui peuvent éventuellement me servir de base. J’ai réalisé, entre autres, la robe drapée bleu turquoise présentée en couverture du magazine de Mai 2016. Aucun problème particulier d’ajustement.
[…] Robe longue #112 de Burda […]
[…] Robe longue #112 de Burda avec de jolis détails qui laissent les épaules nues […]
Elle est superbe cette robe et parfaite pour l’été. J’aime son coté simple mais chic… est la tresse en guise de bretelles, la couleur ? je ne sais pas mais cette robe est vraiment comme j’aime… bravo !!!!
Merci Alexandra pour ton passage ici et ton commentaire. La tresse c’est vraiment un détail facile à faire et qui apporte le petit plus de la robe ! Tu as fait un très joli short au fait !